Entouré de ses adjoints issus de l’immigration, le maire de Metz a torpillé le programme du FN, en réponse à la visite de Marine Le Pen.
(…) « Une visite que je ressens avec tristesse. Je sais qu’elle est liée à mon propre score dans le canton de Metz 1 », soupire le maire de Metz, visiblement très marqué par l’épreuve politique qu’il traverse. Dimanche dernier, il a été devancé de neuf voix par la candidate du Front national, Françoise Grolet.
Un écart anecdotique mais hautement symbolique. Le maire de Metz a donc répondu au symbole par un autre symbole, hier, en réunissant autour de lui ses adjoints issus de la diversité. « Je voulais montrer que je suis cerné par des gens qui sont des héritiers, de sans papiers, assène Dominique Gros. Pour le FN, ces gens ne seraient pas fréquentables. Ils font ,au contraire, la richesse de la ville. Ils sont des exemples brillants d’intégration. Une belle réponse au Front national, un parti qui prône le rejet de l’autre. C’est quelque chose qui ne doit pas être banalisé. »
« Nos différences font la richesse de notre ville, poursuit Hacène Lekadir, conseiller municipal délégué. Les idées de Le Pen sont contraires à l’idée du vivre ensemble que nous nous faisons. » Belkhir Belhaddad, adjoint aux sports, cogne encore plus fort : « Il faut le redire : le FN, c’est le parti de la xénophobie et du racisme. »
On va METTISser souvent sur cette place”
