Le Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances, Yazid Sabeg, a admis que le comportement de certains musulmans pouvaient heurter l’opinion publique bien que «la France a, contrairement a ce qui est dit ici ou là , une grande familiarité avec l’Islam».
Procéder à des interprétations extensives ou restrictive des lois serait régressif au plan des libertés, notamment religieuses, et ne pourra qu’être interprété comme une attitude discriminatoire par telle ou telle composante de la population française
«Certains comportements, usages ou revendications réels ou supposés des musulmans qui, dans la plupart des cas, n’ont rien à voir avec la religion, peuvent à juste raison heurter certains de nos concitoyens» , a déclaré Yazid Sabeg à l’AFP. Il a toutefois souligné que «ces cas restent rares et ne sauraient être assimilés a des revendications collectives ou communautaires».
Citant le cas de la prière dans les rues comme à Barbès (Paris, XVIIIe), Yazid Sabeg a répété que cette pratique «n’est pas légale, qu’elle peut occasionner une gêne, voire un trouble a l’ordre public et qu’elle n’est pas une façon digne de pratiquer le culte».