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L’Europe se prépare à une période difficile dans les semaines à venir pour gérer le cas du Portugal, menacé de devoir rapidement demander une aide financière.

«Si le Portugal devait nous demander de l’aide, et je n’ai aucune raison de penser que cela va se produire, le parapluie financier que nous avons mis en place suffira », a assuré vendredi le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, en marge d’un sommet européen à Bruxelles. « C’est aux autorités portugaises de décider ce qu’elles feront », a souligné le président français Nicolas Sarkozy.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE se sont dans le même temps dits prêts sous condition à aider Lisbonne. M. Juncker a même évoqué un montant possible de 75 milliards d’euros. Dans l’immédiat, l’Allemagne met la pression sur Lisbonne. Les différents partis politiques ne doivent pas seulement s’engager à réduire les déficits, mais aussi « dire publiquement, clairement, quelles mesures on propose », a déclaré la chancelière Angela Merkel.

Pas de plan à court terme

Le déclenchement d’un éventuel plan d’aide au Portugal n’est de toute façon pas attendu à court terme. « Le Portugal n’a pas besoin de plan de sauvetage », a martelé son Premier ministre démissionnaire, José Socrates. Toutefois, la menace pèse désormais clairement sur la zone euro, après la démission mercredi de M. Socrates. Et l’incertitude devrait durer plusieurs semaines, car le Portugal s’avance vers des élections anticipées.

Le Bien Public

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