Abdel-Hakim al-Hasidi, le chef des rebelles libyens, déclare que des djihadistes qui ont combattu contre les troupes alliées en Irak sont sur la ligne de front contre le régime de Kadhafi.
Dans un interview au journal italien Il Sole 24 Ore, M. al-Hasidi a admis qu’il avait recruté « environ 25 hommes » de la région de Derna, dans l’Est de la Libye, pour lutter contre les troupes de la coalition en Irak. Certains d’entre eux, dit-il, sont « aujourd’hui sur les lignes de front dans Adjabiya ».
M. al-Hasidi affirme que ses combattants « sont des patriotes et de bons musulmans, pas des terroristes », mais il a également ajouté que les « membres d’Al-Qaïda sont également de bons musulmans et se battent contre l’envahisseur ».
M. al-Hasidi a admis qu’il avait déjà lutté contre « l’invasion étrangère » en Afghanistan, avant d’être « capturé en 2002 à Peshawar, au Pakistan ». Il a ensuite été remis aux États-Unis, puis détenus en Libye avant d’être libéré en 2008.
The Telegraph (merci à Emmanuel pour la traduction)
Interview de Mike Baker (ancien agent de la CIA) sur Fox News
Depuis les années 1990, la Cyrénaïque est un foyer de contestation avec des mouvements comme le GICL, les salafistes du Groupe des partisans de Dieu, et le mouvement islamique des Martyrs opèrent à Benghazi et l’Est de la Libye. Au cours de cette période, ils ont rallié nombre de militaires insoumis, ont mis en place une filière de recrutement fournissant le plus important contingent étranger en Irak et en Afghanistan. Après avoir tenté d’assassiner Khadafi en 1996 ils ont déclaré : « tout compromis avec les opposants laïcs est impossible » et « les idéaux démocratiques ne peuvent correspondre à la société libyenne » (Antoine Sfeir, Dictionnaire mondial de l’islamisme, Plon). Wikipedia
Dernière minute : Armes lourdes récupérées par Aqmi en Libye
Des sources sécuritaires malienne et nigérienne affirment que Al-Qaida au Maghreb islamique a récupéré des armes lourdes à la faveur de l’insurrection populaire libyenne. «Aqmi se procure des armes de deux manières : des gens vont chercher les armes en Libye pour les livrer à Aqmi dans le Sahel, ou des éléments d’Aqmi vont eux-mêmes sur le terrain, pour se procurer ses armes. C’est dangereux pour des pays commes le Mali, le Niger et la Mauritanie», ajoutent ces sources. Le Parisien