Patrick Buisson, conseiller du chef de l’Etat, affirme qu’un duel entre Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle de 2012 serait «une catastrophe», car «il empêcherait le président de mener les réformes dont la France a besoin» et affirme que DSK Pour Nicolas Sarkozy, serait «l’adversaire idéal».
Le front républicain, c’est-à-dire l’alliance droite-gauche contre le FN, «serait une machine à laminer l’UMP en l’assimilant au PS au sein d’une sorte de syndicat des sortants», insiste-t-il, ajoutant qu’«avant d’être une posture politique, le front républicain est d’abord un réflexe de classe et de caste». M. Buisson affirme également que l’électorat du FN «se compose d’une droite radicalisée et pour l’essentiel d’un électorat populaire», ouvriers, chômeurs, précaires, smicards, «qui n’a rien à voir avec l’extrême-droite». Il dénonce «le mépris dans lequel les tient la classe dirigeante a quelque chose de sidérant. Nos élites sont mues par une invraisemblable prolo-phobie dont elles n’ont parfois même pas conscience», ajoute-t-il.
«Les impensés de la gauche sur la sécurité et l’immigration témoignent d’un déni persévérant de celle-ci face à l’expression de certaines souffrances sociales», estime-t-il également. A propos de la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, Patrick Buisson indique qu’elle «vient de signer la préface d’un ouvrage intitulé ‘pour changer de civilisation’». Or, selon lui, «c’est ce que les Français ne veulent pas : ils sont attachés à leurs traditions, à leur clocher, à leurs usines». […]
Le Figaro (Merci à toto)