Pour une fois, Sarah* pourra dire à ses parents qu’avoir de mauvaises fréquentations n’a pas que des mauvais côtés… Il y a quelques jours, grâce à ses délinquants de copains et à la police, cette Antiboise d’une vingtaine d’années a pu retrouver son appareil photo volé. Explications…L’histoire débute dans une discothèque antiboise. Cette nuit-là, la jeune fille aux fréquentations douteuses s’éclate sur le dancefloor. Elle danse, rigole et ne pense pas un instant à son sac à main laissé seul sur une des banquettes de la boîte.
Or, pendant ce temps, une autre jeune fille, Elodie, âgée de 17 ans, y pense, elle, à ce sac abandonné. Profitant de l’ambiance, Elodie chaparde discrètement l’appareil photo de Sarah. Puis, dans la foulée, elle commence à fouiller les poches de la besace d’une autre cliente, une certaine Camille. Malheureusement pour elle, cette fois, son chapardage échoue. Camille remarque le petit manège et s’empresse d’y mettre un terme. Après une séance de crêpage de chignons, les deux filles sont alors séparées par un des agents de la sécurité de la boîte de nuit. Ce dernier appelle aussitôt la police qui embarque la mineure voleuse, la place en garde à vue avant de procéder à un rappel à la loi.
Reste que les agents de la sûreté urbaine d’Antibes n’ont, à ce moment-là, aucune idée de l’identité de Sarah. Et ils ne peuvent donc pas lui remettre son appareil perdu. Heureusement, les photos laissées en mémoire vont bientôt parler.Sur certaines d’entre elles, un des enquêteurs reconnaît plusieurs délinquants plus que connus des services de police. Un petit coup de fil à ces gaillards au casier long comme le bras et l’identité d’Elodie est levé.L’appareil photo peut alors lui être rendu.