Lorsque Moussa Koussa, le ministre des Affaires étrangères de Kadhafi, a décidé de brûler les ponts avec le régime, il n’a pas rejoint la rébellion mais la capitale britannique, là où sa carrière sur la scène internationale a commencé quelque 30 ans plus tôt comme ambassadeur. image.1301661289.jpgEn 1980, il a été expulsé de Londres sur ordre du gouvernement parce que Moussa Koussa ne cachait pas ses intentions de régler leur compte à deux opposants au régime du colonel. Compte-t-il rejoindre aujourd’hui cette même résistance ?[…]
Pour nous il reste le président de la cour d’appel de Tripoli qui a confirmé la peine de mort des infirmières”, rappelle Guéorgui Milkov . “C’est un fidèle parmi les fidèles qui, en récompense de son intransigeance dans ce procès, a été nommé ministre en 2007 […]
Et puis, il y a Idris Laga. Cet homme, qui se présente aujourd’hui comme le coordinateur militaire du CNT, est surtout connu en Bulgarie comme le président de l’Association des parents d’enfants infectés – très active pendant toute l’affaire des infirmières. “Officiellement indépendante, cette organisation a été crée par le régime pour faire monter les enchères en instrumentalisant la douleur des victimes”, estime l’universitaire Vladimir Tchoukov, l’un des meilleurs spécialistes du monde arabe en Bulgarie. Et le portrait qu’il dresse d’Idris Laga n’est pas flatteur non plus :
Il s’agit d’un homme avide et sans scrupules, animé par une haine profonde de l’Occident”, […)