20h20 : Evasion de masse dans le camp n°2
20h48 : Incitation à l”évasion de la part des militants d’extrême gauche
Franzoso et Vitali (Parlementaires) : “Nous demandons l’intervention immédiate du ministre de l’intérieur pour faire cesser les manifestations politiques de la part de groupes d’extrême gauche qui, sous couvert de raisons humanitaires, organisent des émeutes avec les immigrés et les incitent à s’évader des camps en leur criant : liberté, liberté!”
21h30 : Deux Tunisiens blessés accusent la police
Un tunisien a tent2 de s’immoler par le feu
La nourriture est dégoûtante selon les tunisiens
Des centaines d’immigrés se sont enfuis du camp, direction la gare pour rejoindre l’Italie du nord puis l’Europe du nord
La tension monte à l’extérieur du camp de Manduria, où au moins 300 personnes sont en train de crier : “Asile et liberté” (en Français dans le texte, NDT), déployant également des banderoles de diverses natures. Sur l’une d’entre elles on peut lire “Meilleur clandestin : Roberto Maroni” .
Les immigrés ont été aidés par des militants d’extrême gauche (centre sociaux), mais également par des jeunes volontaires qui incitent à la liberté
Une délégation d’immigrés, accompagnés de quelques militants d’extrême gauche, ont rencontré le préfet de police du Taranto auquel ils ont présenté la revendication suivante : les migrants rentreront dans le camp seulement si les militants d’extrême gauche peuvent rentrer avec eux à l’intérieur. Une revendication rejetée par le préfet de police par manque d’autorisation de la préfecture.
A ce moment là, les immigrés ont commencé a crier encore plus fort “Liberté et asile” (en Français) accompagnés par les militants d’extrême gauche. Les immigrés se préparent à passer la nuit à la belle étoile. Les forces de l’ordre, par contre, se sont rangées à côtés des véhicules, en tenue anti-émeute, prêt à intervenir si la situation devait dégénérer.