A l’Elysée, on ne doit pas être fièr de ce chiffre : en 2009, 75% des décisions d’expulsions n’ont pas été exécutées.
Une des premières raisons est que dans 34% de ces non-expulsions, le pays d’origine n’a pas délivré dans les temps un laissez-passer consulaire (LPC) permettant à l’étranger sans passeport de rentrer au pays, du fait d’un retard, d’une carence de l’administration, voire d’un refus pur et simple de l’Etat d’origine. (…)
1822 éloignements ont été réalisés, soit une baisse de 8,5% par rapport à l’année dernière ».
Il oublie qu’en tant que directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, puis secrétaire général de l’Elysée et enfin ministre de l’Intérieur, il a été au cœur de la politique migratoire et est donc comptable des ratés de ce dossier y compris la non-délivrance de ces fameux laissez-passer. Proposer de régler demain les problèmes que l’on a pas réglé hier, voilà une belle ambition pour 2012.