Accordéonistes et harpistes d’un côté, danseurs de hip-hop et percussionnistes de l’autre. Les uns autorisés, les autres non. Tous se disputent les faveurs des touristes de Montmartre.
De plus en plus de musiciens se disputent la butte Montmartre (XVIIIe). D’un côté, une dizaine d’artistes—accordéonistes et harpistes — bénéficiant d’autorisations en bonne et due forme pour jouer au pied du Sacré-Cœur. De l’autre, des troupes « sauvages » de percussions brésiliennes ou de hip-hop qui donnent des spectacles de rue sur le parvis de la basilique Saint-Pierre.
« Chaque week-end, les breakers débarquent et mettent leur sono à fond », peste Séverine, installée depuis dix-huit ans dans un stand fleuri à l’angle de la rue Azaïs. Pour cette accordéoniste, dont le répertoire musette et cabaret sent bon le Montmartre de carte postale, « on ne s’entend plus. Leur musique couvre tout et, quand ce n’est pas eux, c’est les joueurs de tam-tam ou les guitaristes avec des amplificateurs. En plus, ils bloquent le passage ». (…)
Merci à parciparla