Interactivité, échange, qualité et intensité, tels sont les maîtres mots qualifiant la coopération algéro-française et ressortant de la conférence de presse donnée hier matin à la Villa Clarac d’El Mouradia, à Alger, portant sur la coopération et l’action culturelle de l’ambassade de France en Algérie.Animée par l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt et Jöel Lescaux, conseiller de coopération et d’action culturelle, la conférence de presse portait sur les grandes lignes du service de coopération et d’action proprement dit (une fine équipe de 20 agents) et la philosophie de l’action culturelle.
Ainsi, la France est le premier partenaire de l’Algérie dans le domaine des relations universitaires, scientifiques et culturelles. La coopération franco-algérienne dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche représente plus de la moitié des crédits alloués au secteur de la coopération par le ministère des Affaires étrangères et européennes, soit près de 6 millions d’euros. Le budget de la coopération franco-algérienne est de l’ordre de 10 millions d’euros pour 2011, la plus importante enveloppe financière de coopération culturelle de par le monde. […]
Les relations culturelles ont un aspect important entre les deux pays. La diplomatie culturelle, une spécificité, une tradition, une part importante en France, actuellement en phase de réorganisation. Une grande réforme de notre action française travaillant au rayonnement de la culture française.» Embrayant dans le même sens, Jöel Lascaux indiquera à ce même propos :
Les mots exprimant cela sont intensité et qualité… Ce qui me frappe, ce sont des relations très affectives, d’échanges professionnels. C’est une coopération d’Etat à Etat. Par exemple, 600 conventions universitaires. C’est le sédiment de la relation algéro-française. Un co-financement mixte dans tous les champs disciplinaires […]