La préfecture de police de Paris (PP) annonce mercredi dans sa lettre hebdomadaire PPRama que 24 affaires impliquant des bandes de filles ont été recensées en 2010 en région parisienne. Depuis janvier 2011, six affaires ont été constatées. Huit bandes de filles ont été dénombrées par le service d’investigation transversale (SIT) à Paris et en Ile-de-France, précise la
En 2010, les 24 affaires impliquant des bandes de filles ont conduit à 149 interpellations «dont 123 mineures, 108 gardes à vue et 42 déferrements», ajoute la PP. «Depuis le début de l’année 2011, explique la Préfecture, six affaires ont pu leur être imputées, 37 interpellations ont été réalisées, dont 24 gardes à vue et 16 déferrements».
Rappelant que les premières bandes de filles sont apparues au cours de l’été 2009, la PP explique que les filles composant ces bandes sont «majoritairement originaires d’Afrique sub-saharienne», faisant référence à ces origines via «des emprunts linguistiques».
Regroupant entre 10 et 70 membres âgés de 13 à 20 ans, ces bandes de filles utilisent également des pseudonymes répondant à des critères aussi variés que les marques de luxe (BB Dior, Bbei Prada), les bonbons et sucreries (Tictak Walen, Caramel), ou des attitudes érotiques ou comportements sexuels (Tigresse, Cochonne), selon la PP.
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