Fdesouche

Dans le cadre d’un événement baptisé «Avril», une quinzaine de jeunes équipes artistiques présentent des créations montées dans l’urgence et la passion dans des lieux du quotidien : mairie, bars, MJC, etc. Ils veulent «attraper de nouveaux publics, se faire peur et échapper aux lourdeurs du système culturel».

On ne remet pas en cause le système actuel qui est un bon système avec l’intermittence, les subventions, etc. On remet plutôt en cause notre attitude vis-à-vis du système.

Pourquoi avez-vous décidé de lancer, dans l’urgence, l’événement théâtral Avril ?

Ce festival est la réponse la plus directe à une série de questionnements que nous – une quinzaine de metteurs en scène – nous posions. Ces questions sont principalement de deux ordres. Le premier : comment se provoquer tout le temps pour être vivant dans le spectacle vivant ? Comment oser, c’est-à-dire aussi accepter d’être dans l’échec ? […]L’autre axe est une réflexion sur le spectateur. Comment amener de nouveaux spectateurs, faire en sorte que ces publics acceptent qu’on se plante, qu’on ne soit pas dans la délivrance d’un produit fini ?

Comment avez-vous monté Avril ?

Le festival s’est monté à l’arrache, sans subvention, car si on était entré dans la démarche de déposer des demandes de subventions, ça nous aurait retardés. […]

Suite Sur Libé Lyon

Fdesouche sur les réseaux sociaux