La gauche est très crispée .En séance publique hier, le PS a sommé le président du Conseil général (UMP) de dénoncer le traître. Attitude d’autant plus incompréhensible que le président sortant n’avait pas besoin de cette voix pour se faire réélire.Qui, dans les rangs de la gauche, le 31 mars, a voté pour Dominique Bussereau lors de l’élection du président du Conseil général ? Une attitude d’autant plus incompréhensible que le président sortant n’avait pas besoin de cette voix pour retrouver son fauteuil.
La question taraude la gauche. En coulisses, le 31 mars, Dominique Bussereau avait laissé entendre qu’il savait ce qui s’était passé. Depuis, il a affirmé que ses propos relevaient de la boutade pour seulement taquiner l’opposition. N’empêche, la gauche en profite pour le sommer de dénoncer ce « traître » ainsi qualifié par Bernard Lalande […]
Il demande au président le nom de l’élu « traître » et lui reproche d’être « le premier responsable de cette situation. Vous n’avez pas le droit de vous en amuser, vous créez un climat délétère ». « Dans une démocratie, le vote est secret, riposte Dominique Bussereau. Si vous n’êtes pas capable de vous organiser, c’est votre problème. Mais réglez, entre vous, vos petites affaires, vos toutes petites affaires […]
Quand vous aurez trouvé le traître, comme vous dîtes, et que vous l’aurez fusillé sur la place publique, vous me le ferez savoir et vous me donnerez la date des obsèques […]