Le 25 mars dernier, un gendarme, le patron et un employé du café de Loyettes avaient été blessés. Les trois principaux agresseurs ont été condamnés hier mais remis en liberté.Les trois principaux protagonistes des incidents de Loyettes, qui mettaient aux prises une vingtaine de personnes avec le personnel du Grand Café des Arcades et les gendarmes, ont été condamnés hier par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse.
Mais alors que le parquet avait réclamé leur maintien en détention, tous sont ressortis libres hier.
M e Abad, l’avocat du cafetier et de son employé, a prôné « l’apaisement », expliquant qu’il n’y avait pas « de volonté de revanche ni de vengeance. Il faut tourner la page ». Sans pour autant occulter les conséquences des agressions du 25 mars : un cafetier couvert d’hématomes et avec un cocard à l’œil et son employé avec un bras et des dents cassées. M e Frémion a rappelé de son côté « qu’un gendarme qui fait son travail n’est pas là pour être frappé et que ses blessures peuvent nuire à sa carrière
La conséquence d’incidents en trois temps : le 11 mars, Nourdine Ayoub, 25 ans, un client régulier du café, avait interpellé le serveur avec des mots malheureux et des insultes racistes auraient été prononcées en retour, avant qu’il soit mis dehors manu militari. Le 18 mars il était revenu avec son cousin, Ali Ben Brahim, 31 ans. Des dégradations avaient été commises et Ayoub avait lancé un billet de 200 euros pour payer la casse.[…]
(merci à Alpine et louis d’or)