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Aux frontières de l’Union, la Grèce est aussi en première ligne pour gérer l’immigration. Elle a clôturé une partie de sa frontière. Reportage En Thrace occidentale Il fait froid et humide. Le paysage est dur, sauvage, très vert et très beau. A la gare de Néa Vissa, en Thrace Occidentale, l’un des premiers villages grecs après la frontière turque, les vêtements éparpillés, les chaussures explosées par les milliers de kilomètres de marche font partie du paysage. Les migrants, qui viennent d’entrer en Europe, les abandonnent pour des vêtements plus secs. Un peu plus loin du chemin de terre ou les clandestins attendent le bus qui les emmènera au camp de rétention, on voit les minarets d’Edirne, la Turque, à moins de 5 km du clocher de Nea Vissa.

Youssef fait parti des quelque 140 à 150 migrants sans papiers qui franchissent à pied ou sur des barques la frontière greco-turque quotidiennement. Avant l’arrivée des unités de Frontex, les fameux “Rabbit”, appelés à l’aide par Athènes pour faire face à cette vague d’immigration massive, ils étaient 300 tous les jours à franchir l’Evros, le fleuve qui fait office de frontière naturelle entre les deux pays. Beaucoup trop pour la Grèce qui, elle-même en proie à une crise financière sans précédent, a atteint ses capacités d’accueil de clandestins. (…)

Merci à Tom Fc

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