«J’en ai encore les jambes qui dansent. » À 64 ans, Mateo Mornar se remet difficilement de l’agression dont il a été victime, hier matin à Nice, par deux faux agents du service nettoiement de la ville de Nice. Hier, il est 11h30 lorsque deux hommes vêtus de gilets fluorescents, un masque blanc sur la bouche, sonnent à la porte de la boutique du sculpteur, rue Smolett, à Nice-Est
« La tête au carré »
« Ouvrez vite, il y a une fuite” m’ont-ils dit derrière la porte. J’ai ouvert. Ils m’ont poussé à l’intérieur et l’un d’eux a sorti une arme. J’ai reçu deux coups de cross », témoigne l’artiste. Heureusement, son fils Nicolas est présent dans l’atelier, au fond de la boutique, et intervient aussitôt, se bat avec l’un d’eux, prend quelques coups aussi. Les cris et le remue-ménage alertent les voisins qui interviennent à leur tour et provoquent la fuite des deux individus.[…]