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Une enseignante d’une vingtaine d’années a été verbalisée hier, à Toulouse, devant l’école musulmane Alif pour avoir enfreint la loi interdisant le port du voile intégral.

Hier, vers 18 h 30, dans le quartier des Pradettes, face à l’école musulmane Alif, une femme a été verbalisée par les policiers pour avoir enfreint la loi interdisant le port intégral du voile. Âgée d’une vingtaine d’années, cette enseignante du groupe scolaire Alif, portait un niqab ou burqa, une tenue vestimentaire qui ne laissait pas apparaître son visage. (…) Un technicien audiovisuel de l’école a alors sorti une caméra et a filmé la verbalisation. Cette personne a été interpellée pour un contrôle d’identité. Mais elle n’était pas en mesure de présenter ses papiers. Les policiers ont conduit le technicien au commissariat central pour vérifications.

En signe de protestation, une quarantaine de personnes se sont rassemblées devant les portes de l’Hôtel de police, boulevard de l’Embouchure. Peu après 20 heures, l’homme interpellé a été relâché. « Notre technicien a été menacé et embarqué de force par une armada de policiers au commissariat. Or, il avait tout à fait le droit de filmer », a commenté hier soir, Abdelfattah Rahhaoui, président du groupe scolaire Alif. « Il faut arrêter de taper sur le dos des musulmans », a-t-il indiqué devant le commissariat alors qu’une prière se mettait en place devant les marches de l’Hôtel de police.

« Le simple fait de faire accepter la loi donne lieu à un rassemblement de personnes, sur le terrain et devant le commissariat. Cette défiance est inacceptable. Les policiers ne font qu’appliquer et respecter la loi », a déclaré Didier Martinez, secrétaire régional du syndicat Unité-Police.

ladepeche.fr

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