L’agression a failli passer inaperçue. Pourtant malgré ce que laisse entendre la direction du collège Vincent-Placoly à Schoelcher, les faits ne sont pas anodins. La victime est un professeur, l’agresseur une élève de 4e… enceinte.Aujourd’hui, élève et professeur risquent de se retrouver de nouveau face-à-face, après huit jours d’arrêt l’enseignante reprend du service. Et pendant son absence, aucune sanction n’a été prise à l’encontre de l’élève.
Les faits se sont déroulés le lundi 11 avril aux alentours de 15 heures, pendant un cours. Le professeur aurait demandé à l’élève son carnet de correspondance, la jeune fille en voulant le récupérer de force aurait « accidentellement » attrapé le foulard de l’enseignante manquant de la faire tomber. Pour finir, de rage l’adolescente a balayé tout ce qui était posé sur la table, dont un rétroprojecteur qui a atterri sur l’enseignante. Choquée, cette dernière souffrait de douleurs, selon ce qu’elle a déclaré à la principale du collège. Mais elle n’était pas au bout de ses peines, car pour finir elle a constaté qu’aucune sanction n’avait été prise à l’encontre de la jeune fille.[…]
l’établissement souhaite étouffer l’affaire pour ne pas entacher sa réputation alors que « l’école a pour première mission d’inculquer les règles à l’élève. Dès lors qu’il n’y a pas de sanction, l’élève n’a aucun respect pour l’institution et l’autorité, alors qu’il a conscience d’enfreindre les règles. En conséquence, c’est le professeur lui-même qui est désavoué
(merci à Volp)