L’afflux de réfugiés tunisiens sur l’île italienne de Lampedusa, puis leur transit par l’Italie et par la France, est redouté par le syndicat de police espagnol CEP. Ses représentant exigent un accord avec la police française, en vue de filtrer le passage frontalier du Perthus, comme autrefois.
Un syndicat espagnol a exigé lundi davantage de moyens pour faire face à une éventuelle entrée en territoire espagnol de réfugiés maghrébins. La fédération sud-catalane de la Confédération Espagnole de la Police (CEP), qui redoute un afflux d’immigrés pénétrant dans la péninsule ibérique par les passages frontaliers des provinces de Lleida et de Girona, a fondé son argumentaire sur le fait que le gouvernement italien ait octroyé plus de 20.000 permis de séjour à des personnes qui fuient les conflits en, cours en Afrique du Nord. Inspirée des mesures prises par la France la semaine dernière, lorsque les trains traversant la frontière franco-italienne de Vintimille ont subi une interruption de trafic, la CEP propose de renforcer les équipes frontalières, notamment au Perthus-La Jonquera et à Bourg-Madame-Puigcerdà, en affectant des agents en permanence, en partenariat avec la police française. […]