Youssef Boussoumah, membre du «Parti des Indigènes de la République» (PIR), dénonce le fait que les «manifestations religieuses traditionnelles» ne soit pas incluses dans la loi contre la dissimulation du visage. Il prend pour exemple, les processions traditionnelles de pénitents du Vendredi Saint.
Les manifestations religieuses n’ont rien à voir avec les manifestations religieuses non traditionnelles, elles, expression d’une religion étrangère indûment installée, mais plus pour longtemps, heureusement, sur le sol de notre belle France, fille aînée de l’Eglise pour l’éternité.
Non rassurez-vous, ces porteurs et porteuses de burqa françaises, là, ne risquent rien, ils ne seront pas verbalisés. Comme les bonnes sœurs chrétiennes et autres moniales, porteuses de voiles, n’ont bien sûr rien à voir avec les femmes musulmanes porteuses de hijab.
Des assurances ont été données dès le début aux élus des régions de France concernées pour que ces situations soient disjointes et que l’on sépare bien le bon grain de l’ivraie ou si l’on préfère cette autre parabole végétale, le blé froment du blé sarrasin.
Ce vendredi (vendredi saint) comme chaque année, auront lieu les processions traditionnelles de pénitents, rejouant la Passion du Christ, dans plusieurs villes du sud de la France dont Perpignan, Collioure, Villefranche, Nice etc. elles susciteront sympathie et joie. Pendant ce temps on criera haro sur Ibtissame ou Fatoumata, coupables elles de ne pas avoir la bonne religion. Religion traditionnelle, oui, religion de noirs et d’arabes, jamais, pensent-ils tout bas.