Le patron de l’UMP Jean-François Copé a déclaré ce mardi que compte tenu de la crise, la France n’avait pas «les moyens d’assumer une immigration à caractère social». «C’est pas un problème politique, pas de la xénophobie» a-t-il ajouté.
Les frontières extérieures de l’Europe doivent être étanches, en clair l’immigration doit être légale et assumée comme telle. L’immigration illégale, on la combat.
Il était interrogé sur Europe 1 sur le sommet franco-italien où Paris et Rome ont plaidé pour une «réforme» de l’accord de Schengen, face aux «circonstances exceptionnelles» posées par l’arrivée de plus de 20.000 migrants tunisiens ces dernières semaines en Italie.
Le député de Seine-et-Marne a justifié cette initiative en soulignant que «l’Europe en général, et la France en particulier, n’a pas les moyens d’assumer une immigration à caractère social». «C’est-à-dire, a-t-il ajouté, des gens qui en réalité (…) n’ont pas la qualification de pouvoir s’installer en France». «Il n’y a pas de poste qui puisse leur être proposé d’ailleurs, compte tenu de notre taux de chômage. Et cela se traduirait évidemment par un coût social (…) que l’on ne peut pas payer», a-t-il dit.
«Quand il y a une période de crise (…) il y a des flux migratoires, comme on dit pudiquement, qui ne sont pas maîtrisés». Pour les «réfugiés qui peuvent venir pour des raisons politiques, nous avons un droit d’asile qui s’applique». Mais il y a «aussi des gens qui viennent pour des raisons économiques», a-t-il dit. «Ceux dont on parle c’est plutôt des gens qui viennent de Tunisie et, eux, ils ne se font bombarder par personne», a-t-il ajouté.