François Hollande, candidat déclaré à la primaire socialiste pour 2012, a dévoilé mercredi soir son “rêve français” au cours de son premier meeting de campagne archicomble, alors que les partisans de Dominique Strauss-Kahn l’accusent de “partir trop tôt”.Entré au son de “Donne moi une vie” de Yannick Noah et sorti sous le rap de Rost, l’ex-premier secrétaire du PS s’est fait acclamé, sous les “François président, François président”, par les 900 personnes réunies au théâtre de Rutebeuf de Clichy-La Garenne, où était passé François Mitterrand avant sa victoire du 10 mai 1981.
L’ex-président “a parcouru la France et chaque fois qu’un maire m’accueille, il ne cesse de répéter que François Mitterrand était déjà venu!”, a-t-il plaisanté, déclenchant des rires, avant d’ajouter qu’il fallait “faire que 2012 soit une date dont on se souvienne comme 1981[….]
S’en prenant à Nicolas Sarkozy, le président des “divisions entre générations, entre religions” et “couleurs de peau”, l’élu corrézien s’est mis en marche pour mettre “la France en avant”, comme écrit sur l’écran géant où figuraient des portraits de Français dans un décor sobre.Il a achevé son discours, avant un bain de foule, par une ode très applaudie au “rêve du Front populaire”, celui du Conseil national de la résistance, “le rêve des alternances de 1981, 1988, de Lionel Jospin en 1997”.[…]
Ses propositions : contrat de génération, 500.000 places en crèches, nouvel acte de décentralisation, réforme fiscale, réflexion sur un nouveau mode de calcul du Smic prenant en compte la croissance, assises de la démocratie sociale, “démocratie écologique”.[…]