Vraie ou fausse, la nouvelle d’une réflexion dans les instances dirigeantes du « foot » sur une politique de quota destinée à maintenir quelques joueurs de race blanche dans les équipes de haut niveau suscite un immense tollé du néo-moralisme médiatique.
À écouter ce jour les vestales effarouchées gardiennes des temples de l’antiracisme sur France-Inter, ce serait là une abomination discriminatoire : ne pas vouloir cent pour cent de noirs, c’est somme toute du racisme.
Mais lorsque la présidente d’Areva, notre grande entreprise du nucléaire, Anne Lauvergeon, a proféré la volonté de recruter en priorité « tout sauf le mâle blanc », les médias ne s’en sont pas émus.
Seule l’AGRIF, qui lutte contre tout racisme antifrançais, qu’il soit de discrimination anti-noire ou anti-blanche, a réagi et déposé plainte. Cette plainte contre la discrimination anti-blanche a été rejetée par le tribunal de Paris et l’AGRIF a décidé de faire appel.
Elle attend désormais l’arrêt de la Cour d’Appel. Se pourrait-il que celle-ci rende un arrêt qui justifierait chez Areva la discrimination anti-blanche alors que le gouvernement, la classe politique et les médias appellent à sanctionner une éventuelle politique sportive, non pas tout de même de discrimination négative anti-noire mais de préservation d’un petit quota de blancs sur les pelouses ?
Une discrimination pro-noire dans l’industrie serait-elle ainsi un bien et une minimale discrimination probable dans le foot serait-elle un délit ?