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C’est le 1er mai 1837, après une messe solennelle à la cathédrale, un feu d’artifice et des illuminations, que l’Arc de Triomphe de Marseille fût inauguré en lieu et place de la porte des anciens remparts de la ville, porte ouvrant sur Aix-en-Provence.

Initialement prévu en l’honneur de Louis XVI, le projet est abandonné sous la révolution. Repris en 1823 en l’honneur de Louis de France, Duc d’Angoulême, l’Arc de Triomphe met à l’honneur in fine « la Patrie appelant ses enfants à la défense de la Liberté » et « Le retour des Braves après la Victoire » avec pour appel ultime « A la République, Marseille reconnaissante »

Ainsi, l’histoire de « la porte d’Aix » représente à elle seule, la richesse et la grandeur de l’histoire de notre pays.

Alors que certains osaient affirmer sans rire que les commerçants du quartier se plaignaient de la présence de clandestins, un reportage de La Chaîne Marseille nous apprend que ces mêmes commerçants se mobilisent pour venir en aide aux deux cents clandestins venus de Tunisie via Lampedusa et qui squattent désormais la place, au nez et à la barbe des autorités !

Au-delà de cette nouvelle occupation à la fois de l’espace public et d’un lieu historique, le quartier de la porte d’Aix est devenu le symbole d’une immigration de peuplement, où mosquées, burqas, commerces et populations exotiques ont fait de ce lieu autrefois populaire et marseillais, une véritable enclave étrangère, et où les lois de la République s’effacent, les autorités n’ ayant plus la volonté de s’opposer aux marchés illégaux et anarchiques qui transforment chaque samedi, les abords du Conseil Régional en véritable bidonville.

Il n’est qu’à observer le regard des touristes qui, Pagnol en tête, découvrent abasourdis, cette vision digne du Tiers-Monde qui s’offre à eux en arrivant à Marseille, la plus ancienne cité de France, fondée il y a plus de 26 siècles par des Grecs…

Stéphane Ravier

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