Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a affirmé dimanche 1er mai sur Europe 1 que la France et l’Europe devaient accueillir «au moins provisoirement» les migrants tunisiens, ajoutant que ce n’était pas «une invasion».
Cessons de parler de la France dépassée par cette immigration-là, nous n’en sommes pas là.
François Chérèque a estimé que «dans un premier temps, le problème n’est pas de se demander si on a les moyens de leur donner du travail, mais d’être solidaires et de les accueillir».
«Nous nous devons de les accueillir, ne serait-ce que provisoirement, et quand je dis nous c’est la France et l’Europe», a répondu le leader de la CFDT, ajoutant: «quitte à débattre, à négocier pour le retour de ces personnes lorsqu’ils (les Tunisiens) auront choisi cet été un gouvernement élu démocratiquement».
Pour le responsable CFDT, «on ne doit pas agir tel qu’on le fait actuellement (…), ce n’est pas une invasion». François Chérèque estime aussi que «la France et l’Europe n’aident pas assez la Tunisie économiquement». […] «La France est un des pays d’Europe où il y a le moins d’immigration, les immigrations du travail sont des immigrations régulées et qui sont face à des emplois réels et pourvus», a-t-il poursuivi.