Officiellement, un peu plus de 12 000 armes à feu détenues par des particuliers sont répertoriées par la préfecture de Tarn-et-Garonne. Mais toutes ne sont pas déclarées.Difficile de comptabiliser toutes les armes à feu qui circulent dans le département de Tarn-et-Garonne. Même si, comme partout en France, un fichier est pourtant censé répertorier leur nombre sur le territoire. La préfecture recense ainsi 12 184 armes détenues par des particuliers, celles des militaires et des policiers n’entrant pas dans le calcul.
Le gros de cet arsenal appartient à des chasseurs ou à des tireurs sportifs. 303 armes sont ainsi déclarées en première catégorie (armes de guerre), 651 en quatrième catégorie (armes de défense) 7 022 en cinquième catégorie (armes de chasse) et 4 208 en septième catégorie (armes de tir, de foire ou de salon). En parallèle, la préfecture tient également à jour le nombre de chasseurs dans le département (8 350) et celui de tireurs sportifs (545). Ces derniers utilisent surtout des armes de première et quatrième catégories qui sont soumises à autorisation. Il leur faut être licencié d’un club de tir, être appuyé par une demande de son président et en passer encore par une enquête de moralité.
A mon avis, c’est trois à quatre fois plus que les chiffres officiels. Tous les fusils de chasse présents sur le territoire ne sont pas en effet répertoriés, certains n’ayant même pas besoin de l’être au regard de la loi. Seul le fusil semi-automatique est soumis à autorisation. Il n’est pas rare de voir non plus des chasseurs posséder une dizaine de fusils chez eux, avec des pièces parfois anciennes qui se transmettent de père en fils. L’arme de grand-père datant de la deuxième guerre mondiale n’est pas non plus déclarée […]
Évidemment, les armes détenues par les délinquants échappent encore aux statistiques.[…]
