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Il est 21 h 30 lundi soir lorsqu’une patrouille de police croise une vingtaine de jeunes dans le quartier des Amandiers. Au passage des fonctionnaires, les jeunes, dont certains sont encagoulés ou casqués, les invectivent. En s’approchant, les policiers s’aperçoivent que le groupe est en train de cisailler le poteau de la caméra de vidéoprotection qui avait été installée dans la journée.

Les policiers tirent au flashball pour « éviter de se faire lyncher »

À deux contre vingt, les fonctionnaires ne prennent pas de risque. Ils appellent une seconde patrouille en renfort. En face, le groupe s’organise. Et grossit.

Les policiers ont suivi la procédure. Ils sont restés présents, sans aller au contact », explique le commandant Roubaud. Les policiers sont la cible de jets de pierres et de projectiles en tout genre.

La pression se faisant sentir, les fonctionnaires tirent en l’air, au flash ball, à plusieurs reprises. « Pour ne pas se faire lyncher », justifie le commandant Roubaud.Plusieurs longues minutes s’écoulent avant que quatre véhicules de police, en provenance d’Avignon, arrivent en renfort. En face, les jeunes sont près d’une quarantaine. Ils incendient quelques poubelles, placées en travers des allées du quartier. Mais l’importante présence policière dissuade et le groupe se disperse rapidement. Les pompiers peuvent ainsi travailler en sécurité. […]

Le Dauphiné

(merci à Trencavel)

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