En juillet 2010, les jeunes gens sortent de boîte de nuit, éméchés. Une idée lumineuse leur vient à l’esprit : ils finissent la nuit par une visite des maisons du quartier. Bilan : six cambriolages, où sont principalement dérobés des téléphones portables.
Au petit matin, alors même qu’une habitante les fait fuir de son domicile, ils sont interpellés dans le quartier. L’un est mineur, un autre en récidive et le dernier n’a aucun casier judiciaire. Leur mode opératoire : pendant que deux visitent la maison, le dernier fait le guet sur le trottoir.
Le ministère public détaille les agissements des deux majeurs : « Ces deux-là ont commis ces faits, ils ont quasiment laissé des traces : un téléphone volé à un endroit et des empreintes à un autre. Il n’y a aucune interrogation quant à leur culpabilité. » Leurs profils sont différents, mais tous deux auront été reconnus coupables.
Taoufik Hamad a été condamné à 18 mois d’emprisonnement, dont 1 an avec sursis. Riad Bouchellaleg, lui, effectuera 5 ans de prison et est maintenu en détention. En outre et pour l’action civile, ils verseront 94 € de dommages et intérêts, 500 € au titre du préjudice moral et 500 € au titre de l’article 475-1.
