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Les expertises psychiatriques sont assez confondantes : à trois, la victime et les deux prévenus, ils arrivent tout juste à dépasser un QI (Quotient intellectuel) normal. Jean-Michel et Pascal s’agitent à la barre. Mais ce n’est rien en comparaison de leur victime, Thierry : sur sa chaise, il s’énerve tellement que la présidente Gadoullet finira par le faire expulser.

« On a là un exemple frappant et typique de la longue alcoolisation. On dit que l’alcool détruit les neurones : on en a la preuve sous les yeux », remarque l’un des avocats. C’est le moins qu’on puisse dire.

Les trois compères, tous sous curatelle renforcée, se connaissent de longue date et ont déjà dû perdre des neurones par poignées entières. Tout part d’une « embrouille » avec Thierry, une peccadille assez indéfinissable. Après avoir bu comme des trous, Pascal et Jean-Michel se rendent chez Thierry.

Et les insultes en manouche fusent : « Descends, que je te défonce ! hurle Pascal. Je nique tes morts et je vais t’enc… ! Sors de là ! » Bien sûr, avec une invitation dans des termes aussi amènes et fleuris, Thierry reste prudemment terré chez lui. Pascal voit de plus en plus rouge et décide de démolir, sous les yeux de son jeune fils et de Jean-Michel, la voiture de Thierry : les quatre pneus sont crevés, les portières défoncées, les vitres éclatées. Réduite à l’état d’épave. (…)

La conscience de leurs actes n’étouffe pas les prévenus, bien au contraire : à l’énoncé du jugement, Jean-Michel se lève d’un bond et pointe un doigt rageur en direction de Thierry : « J’vais lui couper la tête ! ».

La Dépêche

(merci à Parciparla)

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