Un bras de fer s’est installé entre immigrés, associations et Mairie de Paris d’un côté, et l’Etat de l’autre au sujet du retour des centaines des immigrés tunisiens de Lampedusa vers la Tunisie, selon RTL.fr.
Cette discorde concerne notamment l’aide au retour volontaire. Le gouvernement français accorde 300 euros au titre de l’aide au retour humanitaire aux Tunisiens qui repartent volontairement à leur pays (un dispositif qui s’applique notamment aux Roms).
Les Tunisiens de Lampedusa réclament, quant à eux, 2.000 euros au titre de l’aide au retour volontaire, dont bénéficient les sans-papiers présents depuis longtemps en France.
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