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Les Français donnent moins aux mendiants roms qu’aux autres, notamment d’origine française, révèle une étude du Centre d’étude et de recherche sur la philanthropie (Cerphi) à paraître jeudi dans l’hebdomadaire La Vie.

La mendicité est généralement «peu rentable alors que sa pénibilité et son coût en termes d’image de soi sont démesurés», explique en outre cette étude qualitative sur «les mendicités à Paris et leurs publics», réalisée en partenariat avec la Fondation Caritas France et le Secours catholique. Mais sa «rentabilité» est bien inférieure pour les Roms, phénomène qui renvoie à «la discrimination globale» et aux «idées reçues» («tradition de mendicité», qui plus est «avec des enfants») dont ils sont victimes.

«C’est pour ces personnes plus difficile car il s’agit d’une population stigmatisée», confirme Pierre Levené, délégué général de la Fondation Caritas France. Un constat qui «nous renvoie à la question de la ressemblance de celui auquel on donne avec nous-mêmes».

Le JDD

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