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Lundi, à La Paternelle (14e), il a été roué de coups sous un prétexte futile.

Je suis sûr qu’ils sont partis parce qu’ils pensaient que j’étais mort”. Christophe est un miraculé.

Et une victime de plus de la sauvagerie dont peuvent faire preuve certains individus au défoulement décidément un peu trop facile. Cinq jours après son passage à tabac, “un lynchage gratuit”, Christophe porte encore les stigmates de la violence de ses agresseurs.
“Au moins douze”, souffle-t-il. De larges hématomes sont encore visibles sur ses jambes, son dos le fait atrocement souffrir, son oeil droit est encore violacé et plusieurs os de son visage sont cassés.[…]

 

Oh, tu me dis pas pardon?”, insiste-t-il. “Je n’avais rien fait, s’indigne Christophe. Je l’ai juste effleuré et sans faire exprès”. Mais l’homme compte bien laver l’affront. “Je vais t’envoyer les jeunes!”, menace-t-il. Promesse tenue. Christophe voit arriver une voiture bleue, mais il ne se méfie pas.Dans le même temps, d’autres jeunes se déplacent à pied. “Ils sont arrivés par derrière. J’ai reçu un coup de poing d’un côté et un coup de pierre de l’autre”, raconte Christophe. Affolé, il part en courant. “Mais je suis tombé sur un talus. Et là, j’ai reçu des coups sur tout le corps. Un des individus a même sauté sur mon ventre à pieds joints. Je me suis mis en boule et j’ai attendu que ça s’arrête. J’ai vraiment cru que j’allais mourir”.

À quelques mètres, son amie assiste à cette scène de violence sans pouvoir intervenir. “Si tu lâches le chien, t’es morte”, l’auraient-ils prévenu.[…]

La Provence

(merci à Latine)

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