Un homme de 29 ans, d’origine marocaine, comparaissait hier devant le tribunal pour avoir eu en sa possession, en janvier 2011, une carte d’identité falsifiée. L’homme, qui séjournait depuis 2008 en Espagne, a expliqué être venu en France suite à la promesse d’embauche d’une entreprise de rénovation.
Il y aurait ainsi travaillé 4 mois, logé sur le chantier, et n’aurait touché qu’un mois de salaire avant d’être remercié. Dans l’espoir de retrouver plus facilement du travail, il a déclaré avoir acheté cette fausse carte, quartier Barbès, à Paris. Son avocate, M e Tisser, s’appuyant sur le fait que son client, étranger et sans adresse fixe, aurait facilement pu se soustraire à la justice, demande l’indulgence du tribunal : « Ce dossier laisse un goût amer, comme beaucoup d’autres. Il s’agit de personnes étrangères victimes d’entreprises mal intentionnées qui vont les exploiter. » Le ministère public avait requis 2 ans avec sursis. L’homme a été condamné à 1 mois avec sursis.