Dans un wagon de TER vide, une jeune femme écoute de la musique lorsqu’un homme d’une trentaine d’années, ivre, braque un pistolet sur sa tempe pour lui dérober 250 €.Le wagon du TER est vide. La jeune femme qui voyage seule, écoute de la musique, l’épaule contre la vitre, lorsqu’un homme d’une trentaine d’années, ivre, portant un gros sac de sport, grimpe dans le train. Le contrôleur le prie de ranger la bouteille de whisky qu’il a à la main. Brahim s’assied près de la jeune voyageuse. Et lui adresse la parole.
C’est là que les versions diffèrent. Jugé pour vol avec arme, en récidive, Brahim nie avoir braqué un pistolet sur la tempe de la jeune femme pour lui dérober 250 €. La plaignante devait descendre en gare de Sausset pour un rendez-vous. Peu avant, selon l’accusation, Brahim avait sorti un pistolet et ordonné :
Je sors de prison, j’ai pas peur, fais pas de scandale [….]
Alors, interroge la juge, pourquoi vous accuse-t-elle à tort?” “Elle faisait la mule, assure-t-il. Moi, les gens qui transportent de la drogue, ça me dégoûte. J’ai pris sa coke et je l’ai jeté par la fenêtre .Mais comment savait-elle que vous aviez une arme?”, insiste la juge. Même aplomb: “Elle a dû fouiller mon sac ! [….]