Fdesouche

Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a estimé dimanche que la France «n’a pas besoin de maçons, de serveurs de restaurants» issus de l’immigration, car elle dispose «de la ressource nécessaire» et a fait un lien entre chômage et immigration.

Addendum du 23/05 :
Des organisations d’enseignants et de parents ont jugé aujourd’hui “ignoble”, “fantaisiste”, “haineuse”, ou “indigne” la déclaration de Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, selon qui “les deux tiers des échecs scolaires” seraient le fait d’enfants d’immigrés.

Le Figaro


Quand Guéant voulait faire venir des maçons et des serveurs immigrés Marianne


Addendum :

Pour Dominique Sopo, président de SOS Racisme, «l’échec scolaire est un problème de classe sociale. On devrait plutôt se poser la question de comment faire pour que la méritocratie républicaine soit une réalité plutôt que de réduire la population d’immigrés.» Le Point (Merci à Vincent)

 

Contrairement à ce qu’on dit, l’intégration ne va pas si bien que ça : le quart des étrangers qui ne sont pas d’origine européenne sont au chômage, les deux tiers des échecs scolaires, c’est l’échec d’enfants d’immigrés.

Il a indiqué qu’«il y a de l’ordre de 2.000 personnes – on peut avoir ces besoins – qui viennent chaque année à ce titre» légalement en France. «Mais on n’a pas besoin de maçons, de serveurs de restaurants. Il y a en France la ressource», a dit le ministre de l’Intérieur. «Je constate que nous avons en France 2.650.000 demandeurs d’emplois», a ajouté M. Guéant, rappelant son objectif de réduire de 200.000 à 180.000 le nombre d’immigrés admis légalement sur le territoire.

Il a ajouté que la France «a une démographie qui lui permet d’amener chaque année 110.000 personnes de plus en population active». Rappelant la «doctrine» de Nicolas Sarkozy, il a ajouté qu’ «on ne peut pas refuser indéfiniment un travail normal. Et quelqu’un qui refuse plusieurs fois un travail normal ne doit plus être inscrit comme demandeur d’emploi et bénéficier des aides publiques». […]

Le Point

Fdesouche sur les réseaux sociaux