La première cellule Jeunes, quartiers, entreprises a ouvert ses portes ce lundi à Nanterre (92), inaugurée par le secrétaire d’Etat à la Jeunesse. L’objectif de ce dispositif, qui doit être piloté par les préfets (ce sont eux qui coordonnent la lutte contre le décrochage scolaire), est de fournir un accompagnement à tout jeune identifié en situation de chômage, explique Jeannette Bougrab à La Tribune.
Une solution pour chaque jeune
Ces cellules doivent en effet venir compléter le dispositif de lutte contre le décrochage scolaire prévu par le ministre de l’Education nationale Luc Chatel (selon les derniers chiffres du ministère de l’Education nationale, 250.000 élèves ont quitté le système éducatif sans diplômes entre juin 2010 et mars 2011, dont 180.000 sont considérés comme perdus de vue) mais en s’adressant à un public plus large. Nous allons nous appuyer sur les réseaux IMS Entreprendre pour la Cité et Nos Quartiers ont des Talents, ainsi que des entreprises qui ont des centres de formation telles EDF, Veolia, GDF Suez ou encore Total. L’objectif est de trouver une solution concrète à chaque jeune, via l’aide d’un tuteur, détaille Jeannette Bougrab.
Après Nanterre, une prochaine cellule sera ouverte en juin en Seine Saint-Denis, département caractérisé par un très fort taux de jeunes sans diplômes. Suivront cet été le Nord Pas de Calais, Toulouse et la Guadeloupe. L’objectif est de monter en puissance à partir de septembre afin qu’à la fin de l’année, chacun des 101 départements français dispose d’une cellule d’aide aux jeunes, prioritairement dans les zones urbaines. […]