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Il n’a jamais eu le moindre titre de séjour. Ni aucun autre document administratif susceptible d’autoriser sa présence sur le territoire français. Cela n’a pas empêché, pour autant, ce Cap-Verdien de 39 ans, domicilié à Juan-les-Pins, de vivre cinq ans dans l’hexagone. De s’y marier. D’y travailler. D’obtenir une carte de sécurité sociale. Et même de toucher 26 000 euros de chômage…

Sacré exploit ? Pas vraiment. L’homme s’est simplement contenté en 2006 de falsifier une carte d’identité portugaise. En tant qu’Européen, il a alors pu, à sa guise, vivre une vie à la française. Entre 2009 et 2010, il a été embauché comme coffreur dans un chantier. Pour un salaire de 2 600 euros net par mois. Puis, il a démissionné et a donc perçu, comme tout le monde, le chômage…

Malheureusement pour ce Cap-Verdien, la loi a, tout de même, fini par le rattraper au début de l’année. Au hasard d’un contrôle de la police aux frontières, sa fausse carte d’identité a été révélée. Il a alors écopé de 4 mois de prison ferme. De plus, les Assedics ont déposé plainte auprès du commissariat d’Antibes, pour escroquerie d’un montant de 26 000 euros. Traitée par la brigade financière, cette plainte s’est résolue hier. Le Cap-Verdien a reconnu l’intégralité des faits. Ainsi, il doit comparaître, de nouveau, devant le tribunal correctionnel de Grasse, le 20 octobre.

Nice Matin

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