Si la tension était globalement retombée après la poussée de fièvre de jeudi soir, le harcèlement s’est poursuivi, dimanche. Un groupe de jeunes continuait à jouer au chat et à la souris avec les gendarmes locaux depuis jeudi soir.Hier matin, de nombreux gendarmes du secteur et de Poitiers étaient là pour interpeller une demi-douzaine de personnes soupçonnées d’avoir pris à partie des gendarmes, jeudi soir, après avoir voulu empêcher le contrôle de deux jeunes (lire note édition de samedi).
D’autres incidents plus ciblés se sont déroulés au cours du week-end, avec notamment des menaces à l’encontre des familles de certains gendarmes.Sept personnes se sont retrouvées dans les locaux de la gendarmerie. Deux ont été relâchées, tandis que la garde à vue de cinq autres, dont un mineur, a été prolongée, hier, en fin de journée.
Ce sont des événements graves qui se sont déroulés à Chauvigny. Des familles ont été menacées
relève le procureur de la République.Le parquet doit décider aujourd’hui des suites judiciaires à donner dans cette affaire marquée par des dégradations, des violences, des insultes, des menaces de mort et des faits de rébellion.
(merci à kaos)