Deux malades ! Faire ça ici, dans cette rue, à 11 h 30 du matin et au beau milieu des passants, c’est n’importe quoi !
Hier, quelques minutes seulement après le vol de la bijouterie, les commerçants de la très fréquentée rue des Augustins étaient en émoi. Partagés entre stupeur et colère pour les plus jeunes d’entre eux, littéralement assommés pour les plus anciens. Ceux pour qui l’histoire ne faisait que recommencer, presque 23 ans après.
Même lieu, même mobile, même victime aujourd’hui âgée de près de 60 ans. Heureusement, seule la fin changeait. Bien moins tragique :
C’est ici que deux flics sont morts il y a 22 ans se souvient, ému, le gérant du Torréfacteur.[…]
C’est dur, parce que c’est un copain. Il est installé là depuis plus de 40 ans et on se connaît depuis 30 ans. Revivre ça, c’est dur…», «Et puis, c’était pas suffisant de le voler ? Pourquoi l’avoir frappé comme ça ?[…]