La personne devant vous n’est pas notre ex-ministre de l’Intérieur qui est une personne intelligente, réfléchie
Sa cliente est une femme impulsive, à la limite de la psychose, atteinte de troubles phobiques et prévenue d’injures racistes.Le 8 juillet 2009, cette Gersoise a eu une algarade avec trois jeunes filles dont une voilée dans la gare Matabiau à Toulouse. Elle comparaît devant le tribunal d’Auch pour les avoir agonies d’insultes racistes. Tout a commencé dans la file d’attente d’un fast-food. La prévenue s’est tournée vers l’adolescente voilée et lui a demandé : « Est-ce que ça ne vous dérange pas de porter ça ? ». La victime a expliqué aux gendarmes qu’un peu interloquée, elle avait demandé de répéter, ce qui avait déclenché remarques et insultes racistes. Une humiliation en public, souligne leur avocate, Me Vassal. Les jeunes filles ont répondu. « C’était la première fois que ça arrivait
[ces mots racistes] », dit l’une d’elles, émue, « sur le coup, les paroles sont sorties tout haut ». « Les propos échangés n’ont pas été d’un niveau élevé, c’est le moins qu’on puisse dire », soupire la présidente Christiane Catugier.
La prévenue a une autre version : l’adolescente lui aurait répondu de façon agressive, les injures auraient fusé, elle aurait parlé d’une « insulte à la femme et à la France » mais sans proférer de mots racistes.
Je ne suis pas raciste mais je suis contre les signes extérieurs de religion », dit-elle, « la preuve, je suis catholique, je n’ai pas de croix
Le hic est qu’un employé du fast-food confirme la version des ados.[…]