Le 22 février 2009, une prostituée de nationalité bulgare vient déposer une plainte à la gendarmerie de Capestang. Elle exerce son métier sur la route de Narbonne et elle a fait l’objet de menaces de la part d’un homme qui voulait qu’elle travaille pour lui. Lors de sa déposition, elle signale l’arrivée de jeunes femmes, originaires de l’Europe de l’Est, déposées par des hommes. Les gendarmes mènent l’enquête et identifient 29 personnes étant liées à la prostitution.
Hier matin, ils étaient tous convoqués au tribunal pour répondre des chefs de proxénétisme ou de racolage. Neuf sont arrivés de différents centres pénitentiaires de la région (Nîmes, Carcassonne, Perpignan et Béziers). Les autres avaient été placés sous contrôle judiciaire ou comparaissaient libres.
Très peu parlent français, quatre interprètes ont été nécessaires.[…]
La “tête pensante” du premier a pris la fuite avec “ses filles” en Roumanie. Le deuxième est aussi mené par un Roumain qui, avec l’aide de sa compagne, elle-même ex-prostituée, hébergeait cinq jeunes femmes. À la barre, il explique qu’elles étaient toutes consentantes et qu’elles exerçaient déjà en Roumanie. Ce que la plupart confirment,
c’est moins dur en France […]