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Plus rien ne semble pouvoir stopper l’escalade verbale à l’approche du second tour de l’élection municipale – très disputée – de Milan.

La candidate sortante du parti de Silvio Berlusconi n’est pas dans la meilleure posture pour conserver la mairie, et tous les coups sont bons pour tenter d’arracher les suffrages décisifs. Les provocations islamophobes et populistes se multiplient.

Outre les affiches et tracts expliquant que Milan deviendra “une ville de gitans et de gays” en cas de victoire de la gauche, les principaux responsables de la droite italienne n’ont plus aucune limite. Le président de la Ligue du Nord Umberto Bossi avertit qu’une mairie de gauche remplirait Milan “de clandestins et de mosquées“. Un euro-député italien n’est pas en reste quand il affirme que “Al Qaïda et Al Zawhiri seraient très contents si la Ligue du Nord devait perdre”. Pour Silvio Berlusconi, le candidat de gauche “ferait de Milan la Stalingrad d’Italie puisqu’il est proche des centres sociaux et des milieux terroristes“.

Atlantico

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