Mercredi, dans un camp de gens du voyage, le militaire a été menacé de mort.L’origine de la bagarre est obscure. Mais elle prend de telles proportions que ce sont les gens du voyage eux-mêmes qui appellent les gendarmes à la rescousse. Immédiatement, ils se rendent sur les lieux. Mais entre-temps, le capitaine de la brigade Frédéric Munoz intercepte les conversations de ses collègues et les précède.
En arrivant, il a à peine le temps de couper le contact que Yoni, 25 ans, se positionne devant son capot. Il tient dans ses mains un long fusil de chasse aux canons superposés. Ivre, il braque l’arme sur le militaire et le menace, par deux fois : « Je vais tirer. »
Derrière, les autres gendarmes arrivent. De là où ils sont, ils ne peuvent pas voir la scène. C’est seulement lorsque Yoni pivote sur le côté de la voiture qu’ils comprennent. Immédiatement, ils dégainent, le mettent en joue et le somment de poser son fusil. Yoni obtempère.Dans le camp, l’attitude n’est pas hostile aux gendarmes qui ont l’habitude d’y venir.[…]