A l’occasion des prochaines élections du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), les 4 et 19 juin, Jean-Marie Guénois estime que «l’islam de France» est mal perçu en raison de sa «complexité» et justifie l’intervention de l’Etat dans son organisation.
[…] Alors que la mauvaise image médiatique de l’islam donne l’impression que les musulmans sont, non seulement unis mais tapis, prêts à en découdre avec l’occident pour lui imposer ses normes religieuses, il apparaît, en France – qui est l’un des meilleurs observatoires de la planète – que «l’islam» est loin de ce compte là. […]Que l’Etat français […] s’implique à nouveau pour aider les musulmans à dépasser leurs divisions, éviter une rupture, me paraît de sa responsabilité et comme l’une des bonnes réponses pour contrer l’intégrisme qui profite toujours des crises.
S’il le fait, aux marges de la doctrine de laïcité, c’est par défaut et par nécessité, car le corps culturel et religieux des musulmans français est trop différent pour trouver, par lui même, un terrain d’entente. Et par intérêt, en vue de la paix sociale présente et future puisque la communauté musulmane représentera bientôt 10 % de la population.
Le Figaro/religioblog
