Marine Le Pen et Filip Dewinter, ténor du Vlaams Belang, le parti nationaliste d’extrême droite en Flandres, se sont rencontrés à Bruxelles le 24 mai dernier. Et Marine est contente ! Il est trrrès bien ce Filip. Il partage avec elle plein de chouettes idées sur l’immigration et la sécurité.
Tellement bien que Marine n’a rien trouvé à redire sur les pratiques quotidiennes et les propositions-phares du Vlaams Belang. Quelques exemples ? La non-nomination des maires élus démocratiquement parce qu’ils ont osé envoyer des convocations électorales en français, la fermeture d’écoles, bibliothèques et centre culurels francophones, l’interdiction pour les commerçants de coller cette horrible langue de Voltaire sur leurs petites étiquettes, l’interdiction de vendre un bien immobilier à un francophone, l’impossibilité pour un francophone d’avoir accès à un logement social, la proposition d’amnistie des anciens nazis, avec indemnisation à la clef s’il vous plaît, les livres d’histoires tronqués, la négation des 90% de francophones de Bruxelles…
On arrête là, c’est une brève !
Pas de commentaire de Marine non plus sur les les sympathiques slogans du Vlaams Belang : « Que la Belgique crève! », « Rats wallons, pliez bagages! »
Ah, on me dit dans l’oreillette que Marine prétend qu’elle n’est pas au courant et que finalement, ce que fait le Vlaams Belang en Belgique ne la regarde pas.
Tout ce qu’elle sait, c’est que c’est vraiment un chouette bonhomme, ce Filip.
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