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Le long métrage (1 h25 min) retrace l’affaire Omar Raddad, jardinier marocain accusé du meurtre de Ghislaine Marchal en France.

L’affaire remonte au 24 juin 1991 lorsque Marchal, employeur de Omar Raddad, est retrouvée morte dans la cave de sa villa de Mougins, avec la phrase «Omar m’a tuer» écrite du sang de la victime sur les lieux du crime. Quelques jours plus tard, Raddad est écroué à la prison de Grasse. Il n’en sortira que sept ans plus tard, gracié, mais toujours coupable aux yeux de la justice. […] […]S’exprimant à cette occasion, Khalid Naciri, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a souligné que cette projection met symboliquement en exergue d’abord la dimension de l’amitié séculaire liant le Maroc et la France, relevant que «de jeunes talents appartenant à la double culture marocaine et française s’illustrent avec autant de volontarisme et de pertinence dans la production cinématographique».[…] […]«J’y vois un remarquable multiculturalisme qui fait la richesse de la France autant que du Maroc», a-t-il fait valoir. «Le noyau central de cette oeuvre cinématographique est au centre d’un imbroglio judiciaire médiatique de large envergure», a-t-il dit.Pour Naciri, «cette production met en scène une affaire profondément humaine dont le héros malgré lui n’est autre qu’un ressortissant marocain résidant en France». […] […]Plusieurs personnalités marocaines et étrangères du monde de la culture et du cinéma ont assisté à cette projection… […]

Le Matin.ma

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