Une infirmière du centre hospitalier de Romans a été frappée, samedi, par la fille d’un patient. L’employée de l’hôpital venait d’administrer un sédatif à un malade en fin de vie, ce qui a fortement déplu à la famille. Le ton serait alors monté entre l’infirmière et l’épouse du patient, avant que sa fille ne lui assène un coup-de-poing en plein visage.
Selon le directeur des hôpitaux Drôme-Nord, Daniel Bouquet, il arrive que des accrochages aient lieu au sujet du sédatif, mais ce type d’événement est exceptionnel : « Depuis mon arrivée il y a 8 ans, je n’ai jamais vu cela, sauf peut-être au service des urgences il y a trois ans.
Quand nous avons des patients en fin de vie, les familles réagissent plus ou moins vivement. Ce sont des moments très difficiles pour l’entourage, qui, parfois ne comprend pas non plus les décisions thérapeutiques. »Le directeur signale enfin que la gestion des “sentiments” fait partie « du boulot du personnel hospitalier », et l’accompagnement du personnel aussi. L’infirmière, « passablement choquée », selon Daniel Bouquet, a porté plainte auprès du commissariat de police, et s’est vue prescrire 10 jours d’ITT. Selon une source proche de l’enquête, il semblerait que le “motif” de cet acte soit lié à la confession religieuse de la famille […]