29 départements : Nord, Ile-de-France, Alsace, Rhône-Alpes, Haute-Garonne.
Les derniers chiffres remontent à plus de douze ans. En 1999, les renseignements généraux (aujourd’hui intégrés à la Direction centrale du renseignement intérieur – DCRI) établissaient un « hit-parade » des 167 quartiers les plus difficiles de France, en fonction des incidents plus ou moins graves qui y étaient répertoriés.
Depuis, la méthode de comptage a été abandonnée et ce classement très peu politiquement correct (et qui avait ses défauts), a disparu.
Officiellement. Dommage, car il aurait permis de comparer l’évolution des cités sensibles dans le temps.
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Il y a dix ans, ces départements « très difficiles » n’étaient « que » 26.
Toutefois, cette liste relève de situations bien différentes. Certaines métropoles n’y apparaissent pas, comme Bordeaux, Nantes ou Montpellier. Et comment aussi comparer une cité délaissée de l’Hérault et la Seine-Saint-Denis, qui est surreprésentée : le « 93 » compte en effet pas moins de 42 cités sensibles et passe chez les policiers pour l’affectation la plus difficile de France.