Dans la nuit de mardi à mercredi, des individus ont tenté de mettre le feu au local de l’association Pour la connaissance de l’islam, à Tarare, dont le second étage transformé en mosquée réunit, à la prière du vendredi, plus de 300 fidèles.
Heureusement, peu de temps après le début de l’incendie, les portes coupe-feu ont joué leur rôle et le feu s’est éteint de lui-même. Au-delà de cette tentative d’incendie loupée qui, finalement, n’a fait que très peu de dégâts, c’est l’acte criminel en tant que tel qui inquiète le plus les membres du bureau de l’association, d’autant que ce n’est pas le premier acte de vandalisme que subit le bâtiment. Il y a quelques mois, ce sont des tags « FN » qui, dans la nuit, avaient fait leur apparition sur les murs du bâtiment. « Les tags, l’incendie. Et après cela, ce sera quoi. Une petite bombe artisanale ? », s’indigne le secrétaire de l’association, Ryad Harrath, qui lâche aussi : « Nous ne sommes pas face à un geste qui touche la religion musulmane en tant que telle. C’est un acte communautariste. A travers le lieu de culte, c’est la communauté musulmane de Tarare qui est visée. »
